
que des femmes subissent des violences est une réalité. Mais le traitement médiatique et politique qui en est fait masque deux autres violences avérées scientifiquement : La violence subie par les hommes et celle subie par les enfants...
Masquer les faits en occupant le terrain médiatique dessert la cause féminine en les faisant passer toutes pour des victimes, des pauvres choses, "le sexe faible", ce qui fait le jeu tout compte fait du machisme. Et ce dernier n'est pas l'apanage des hommes quand une policière se moque d'un homme voulant porter plainte pour violence contre sa conjointe, ce qui arrive beaucoup plus souvent qu'on le croit.
De la même façon que des hommes utilisent leur virilité pour justifier leur violence, la victimisation à outrance permet à certaines femmes de masquer leurs propres actes de violence, en se solidarisant aux véritables victimes, pour faire rejaillir une part de cette victimisation sur elles. Or la surenchère de victimisation peut masquer des mensonges qui discréditeront toutes les causes. pendant ce temps, l'effet de meute tend à se transformer en puritanisme sectaire.
L'égalité en passe par là : quand les femmes sortiront de l'iconographie sociétale "Sainte Vierge à l'enfant". Quand elles accepteront de parler ouvertement des "mégères" ou des "marâtres", ce dont elles reconnaissent parfois l'existence dans l'intimité entre-elles... Car si l'Homme doit reconnaitre qu'il y a des "moutons noirs" dans son clan, la Femme devrait s'interroger sur les "brebis galeuses" dans le sien... et peut être alors pourrons nous nous rejoindre dans l'égalité.
En imposant un discours médiatique et politique orienté, elles génèrent le harcèlement du silence. Elles s'imposent comme victimes, ayant la primauté de la souffrance, repoussant à la marge toutes les autres victimes de violences et de harcèlement, qui n'osent plus parler puisqu'il y a pire qu'eux...
Reconnaitre et parler du harcèlement est une bonne chose, encore faut il accepter qu'il n'y a pas que les femmes qui le subissent... il y a aussi des jeunes hommes qui passent sous le bureau ou endurent la promotion canapé. Il y a aussi des enfants qui sont exposés aux harcèlements. Des hommes et des enfants subissent eux aussi les violences psychologiques et physiques.
Les hommes ne sont pas les seuls à pratiquer le harcèlement et tous les hommes ne l'utilisent pas. Pratiquer un discours masculin contre féminin ne fera que rétablir la différenciation et l'exclusion, une division des êtres, des lieux et des places, une division des droits et des obligations au risque de voir les femmes renvoyées dans leurs cuisines ou sous l'habit, de voir réapparaitre un patriarcat vainqueur exacerbé.
Ce n'est pas seulement la violence subie par les femmes qui est condamnable ; c'est la violence tout court, quel qu’en soit la forme et la victime.