
"Cet article est régulièrement remis à jour en fonction des critiques et apports des lecteurs."
Ouvertement, Emmanuel Macron insulte, par la grâce de Jupiter*. Le peuple se colérise, pour se rassembler par ses extrêmes. L'ex-banquier s'octroie des droits. L'ex-bandit impose sa police. L'ex-enarque ordonne sa Loi. L'état se totalitarise pour mieux se fragiliser. Marianne est violée en assemblées. La nation est salie. La fonction est désacralisée. Le pays s'embrase. Les gilets jaunes s'enflamment. Ils affrontent les tuniques bleues. Les foulards rouges attendent leur heure. L'apparition virginale s'organise dans l'ombre. Ce sont des ténèbres que surgira la lumière. A moins que ce ne soit l'inverse. En attendant, le péril jaune est en marche... Choisir sa couleur.
Les forces en présence
Cette révolution est jaune. Les antagonistes d'hier, communistes et catholiques se réunissent sous la même bannière solaire, la même armure de tissu gris et jaune, face aux carapaces bleutées des centurions surarmés. Habillés de l'esprit des Lumières, porteurs de lumière, ils incarnent la connaissance du guide à suivre, de celui qui montre le chemin de sa lanterne. Les gilets jaunes résistent aux "pouvoirs publics" pour ne plus payer de taxes à l'état élitiste dispendieux. Les médias organisent la confusion douteuse des extrêmes pour se gaver du conflit. Mais ce qu'on nous donne à voir est une illusion. Personne n'avouera que ce mouvement jaune est l'émanation à ce qu'il l'oppose : il réclame moins de taxes, d'impôts. Tout comme l'ordre qu'il prétend démissionner. Il est l'inverse de ce qu'il croit être. Les forces de l'ordre aussi... Instrumentalisés, ils défendent l'inverse de ce qu'ils sont. Choisir son camp.
Hier, on voulait se débarrasser des taxes imposées par l'église, la royauté ; aujourd'hui c'est l'état nation qui voit ses impôts contredits. Les Gilets Jaunes clouent leurs Exigences sur la porte des nations, après les portes de l'église. Les batailles d'hier se remportent aujourd'hui, ou demain si nécessaire. Les élites manipulent les nations, les peuples, les symboles, les révolutions. Ordo ab chao est une croyance qui laisse penser que seuls deux états sont possible : l'ordre ou le désordre. L'humanité n'a pas d'autre choix. Mais Le pouvoir nait du chaos. Le pouvoir se nourrit des conflits humains. Qui ordonne le désordre maitrise le pouvoir. Deux mondes s'affrontent économiquement pour le contrôle du pouvoir, de l'Europe, du monde, pour la manière de redistribuer ou s'accaparer les richesses, au détriment du peuple, au détriment des individus. Ils arrachent la nourriture de la bouche des enfants. Choisir son sacrifice.
Les richesses sont privatisées pendant que les dettes sont socialisées. les Exigences sont partagées; pas le social. Les individus réclament ce qui les tue. Les cultures sont sous contrôle. Retranchées derrière leurs bourgeoisies effarouchées, les marionnettes politiques ont vendu leur âme pour sauver leur corps. Elles gestapisent les forces de l'ordre et la justice pour sauver leurs acquis ruisselant du sang des sacrifiés. Des forces titanesques s'opposent en jouant de tous leurs appuis internationaux. L'une prétend connaître l'avenir alors que l'autre affirme détenir le passé. Elles se déchirent pour le chemin à imposer. L'une prétend sortir de la Grotte, la caverne du Zeus, le Deus jupitérien. L'autre déclare être s'y enfoncer. Les dommages collatéraux de cadavres économiques s'amoncellent en charniers financiers. Les pouvoirs publics dévorent ses propres enfants. La nation est dépecée de ses valeurs par l'intérieur. Au milieu, le festin orgiaque : les gilets jaunes mijotent. Choisir sa réalité.
Mutilation de Ouranus par Chronos by Giorgo Vasari - Gaïa (Cybele, Europa) demande à son fils Saturne (chronos) de chatié son père Uranus. Uranus et Saturne et Jupiter sont les enfants de Gaïa et les pères de ses enfants.
La guerre spirituelle
La révolution est économique et Chronos dévore ses propres enfants. L'économie est chronophage : produire toujours plus en toujours moins de temps, pour de l'argent. "Travailler plus pour gagner plus" : les êtres humains sacrifient leur vie contre des images de papier et des ronds de métal, pour un bout de plastique. Ils échangent ce qu'ils ont de plus précieux contre des pacotilles. Leur maîtres et guides leur vendent un avenir meilleur qui ne vient jamais car ils n'en font jamais assez. Le rêve s'étiole. Les objets sont faits de poussières polymérisées, Les maisons sont réalisées avec des poussières cimentées, la nourriture se moulent en poussières farinées. La planète en est réduite à l'écologie et les peuples s'essoufflent. Choisir ses taxes c'est choisir son évolution. Choisir son illusion.
La révolution est spirituelle ; Les gilets jaunes en sont les "méchants pions nationalistes", bien malgré eux. Ils leur font porter la couleur de l'or et l'argent, du matérialisme et de la cupidité. Ils prétendent que leur action est égoïste alors que leur intention est solidaire. Choisir son souverainisme. Les états sont nationalistes, totalitaires, parait il ; les peuples sont fascistes selon les féodalités financières. La révolte est féministe ; les filles s'opposent aux pères. Les pouvoirs publics instrumentalisés dévorent le peuple pour qu'il se soulève, pour que ce dernier tue symboliquement le père de la nation, la fonction de président, et avec lui ses organes dispersés. Gaïa est rendue infertile. Les furies sont lâchées en radicalités. Jupiter se transforme en taureau pour séduire Europe. Par dessus les cendres, la femme sur la bête trône au parlement, l'Européenne* féministe Cybèle* voudrait s'asseoir. Choisir sa Magna Mater. Choisir son Europe...
La révolution est symbolique. Le péché originel* peut se rejouer, le mythe fondateur peut s'actualiser. Cronos s'empiffre. Les soeurs investissent leurs frères de la vengeance ; Les fils prennent leurs mères pour engendrer le nouvel ordre. Les pouvoirs feront les frontières et déferont les peuples. Les gilets jaunes ouvrent les portes du Tartare. De ces désordres, Le Nouvel Ordre Mondial se nourrit, se réalise. Les romains s'entredéchirent entre le nord et le sud, à l'ouest de leur péninsule. On flatte des mythes, on congratule des modèles en fonctions de ses croyances. On ruine et on détruit ceux des opposants. Chacun a sa bête à corne. Et l'une d'entre-elles en a plus d'une. Mais l'enjeu est mondial et les intérêts internationaux. Le monarc et le fuhrer sont deux émanations d'un même pouvoir, les messagers d'une croyance, d'un destin. Dans l'ombre, l'élite ritualise financièrement le cycle de l'Histoire. Pour conserver leurs pouvoirs, pour se donner les opportunités de leur destin. L'empire de l'élite n'est peut être pas celui des peuples. Ces derniers se voudraient unis alors que d'autres le pensent divisé. L'empire romain n'est peut être pas aussi saint qu'on le croit. Choisir sa Sainteté. Choisir sa Foi.
La révolution est morale. Selon l'élite financière, leurs pertes au casino doivent être remboursées par les employés. Choisir entre les riches protestants libéraux ou les bourgeois conservateurs catholiques. Choisir entre une Europe Libérale des affaires avec des collecteurs d'intérêts, ou, une Europe oligarchique des rentes avec des percepteurs d'impôts. Choisir entre deux religions, deux féodalités. Choisir entre la peste ou le choléra. Choisir entre la phobie des uns qu'on puisse tout leur prendre, et la terreur des autres d'être contraint de tout donner. Choisir entre l'ordre ou le désordre. Choisir sa Grâce divine* c'est le droit de choisir son destin ou de se le voir imposer. C'est ce qui a créé des nations, des religions, des idéologies, des économies, des guerres depuis 500 ans. C'est ce qui conditionne le partage, le don. C'est ce qu'on choisit de mettre en son coeur, après la Trinité, au delà des Croyances. Choisir sa consécration, c'est choisir son pardon. Choisir sa paix.
Le choix usurpé
La marée jaune s'étend aux autres états. Elle part de France car c'est la bassine de l'Europe, le lieu des convergences, des lumières et de la révolution. C'est la fille de l'Eglise. C'est aussi la place où s'opposèrent durement huguenots* protestants et catholiques. De toutes les manières selon l'élite, les peuples ont vocation à rester esclaves, trimant avec effort pour abreuver leurs maîtres. Le peuple est du bétail, l'agneau sacrifiable ; il est traité comme tel par ses bergers. C'est l'heure où les esclaves blancs se libèrent de leurs chaînes, ou, ils continuent de servir des maîtres. La tour foudroyé vacille dans ses croyances. C'est l'heure du choix. Choisir son maître.
Manipulé, trompé, affamé, traumatisé, sous le coup de ses émotions savamment entretenues par la répression, le peuple pourrait défendre l'indéfendable, défendre son bourreau : il pourrait choisir ses chaînes pensant être sa liberté. Les gilets bleus ont bien pris les armes contre le peuple pour défendre le peuple. Dans son rêve d'évolution, il pourrait faire un choix manipulé, aveuglé par son besoin de libération. Une statue de la liberté, une icône maternelle libertaire ; ça s'est déjà vu sur un autre continent. Choisir sa liberté.
La manipulation sociale
Les tensions et les violences augmentent partout. Le chaos s'empare du monde pour nourrir un ordre absolu. Que l'on soit pour ou contre, notre énergie alimente la même idée, la rend tangible, matérialise sa réalité. Les soulèvements populaires viennent alimenter ce contre quoi ils prétendent lutter. Parce que leurs croyances sont manipulées. Les conflits sont inspirés. Leur opposition est orchestrée. Les forces économiques présentent une alternative inacceptable pour s'assurer de la solution choisie. L'Ordre apparait du chaos. Le discernement s'hormonise entre le cortisol de la colère, et la dopamine de la détente. Et cette détente proviendra d'une libération inopinée d'où émergera une solution que vous penserez avoir choisie.
Mais, peut être, ne faudra t'il pas suivre la première révélation venue, même si elle est auréolée de lumière, comme étant votre solution. Car de la lumière des gilets, pourrait apparaître en réalité les ténèbres. Ne vous abandonnez pas à la facilité proposée. Vous pouvez ne pas choisir ce qu'ils vous proposent. Vous pouvez choisir autre chose. Faire sans eux, sans leur argent ; tout dépend de votre coeur, de ce que vous y avez mis... En attendant le plan se déroule parfaitement bien. La Réforme évangélise les nations à la servitude financière. On compte le décompte en acte théâtral. Avant l'apparition ou la disparition contrôlée. Avant le grand final. Avant la fin des temps.
"Le Péril Jaune est en marche" est un texte écrit par Yvan Besnard. Tout droit de reproduction est interdit quel qu'en soit la forme sans un accord écrit de son auteur.
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