à partir du cône de la relativité restreinte qui suggère que l'espace est courbe, la modélisation systémique explique qu'un évènement n'est que la convergence d'énergie pendant un moment cinétique où le temps semble suivre la courbe de l'espace. Ce moment cinétique se caractérise soit par une accélération de l'énergie soit par une décélération de cette énergie dans une même direction. A priori, rien ne rend nécessaire l'espace à formuler ce moment. Cela laisse supposer qu'il n'y a pas d'espace, seulement du temps courbe et de l'énergie, à contrario de la physique classique.
La période systémique inclut un moment de décélération et un moment d'accélération. La lumière apparait à l'évènement puis la matière se perçoit dans sa décélération jusqu'à son entropie maximale. L'évènement est le fameux trou d'épingle de Einstein dans lequel l'Univers doit passer. Cette interprétation permet d'expliquer comment les évènements se configurent et comment une particule passe dans plusieurs états, apparait, disparait, puis passe d'une période cinétique à une autre. Peut être même en plusieurs lieux à la fois.
Elle explique aussi pourquoi l'évènement est vrai et réel puisque nous le regardons ce qui ne l'empêche pas d'être faux et irréel s'il est invisible aux autres. Nous tendons alors à créer notre propre réalité puisque nous concentrons l'énergie vers ce que nous regardons et réalisons nos choix en fonction de nos observations. Mais rien ici n'empêche d'autres réalités d'exister en même temps. Nous appelons cela alors le champs des possibles. Or chaque possibilité influence plus ou moins l'évènement vers lequel on tend, sinon il suffirait de demander 200 milliards pour les avoir.
Peut être nous est il possible de concevoir la modélisation de Minkowski comme incomplète. Si nous proposons sa symétrie dans la même période, alors nous obtenons sans doute la structure d'un évènement systémique.
