Les femmes transgenres sont elles des femmes

les femmes prises en otage par le feminisme d'extreme droite

les mouvements radicaux féministes rejettent les "femmes transexuelles*" hors du féminisme en leur opposant 3 points :

- "être une femme c'est recevoir l'éducation féminine dès la naissance et vivre la parité dans sa vie d'adulte."

ma réponse : "les femmes transexuelles"* n'ont pas choisi l'éducation qu'elles ont reçu mais elle leur a été imposé depuis la naissance selon les croyances de leur entourage, et plus particulièrement de leur parents, sous la pression sociale des injonctions communautaires. Ce propos revient à dire qu'une femme qui n'aurait pas reçu l'éducation idoine ne serait pas une femme . Plus grave encore, elle affirme par ce biais qu'il existe qu'une seule éducation conforme à la femme, soit un seul comportement féminin possible. C'est réfuter la diversité des femmes et leur droit à la différence. C'est s'arroger le pouvoir de déterminer ce qui est de l'éducation féminine ou pas, d'imposer une seule manière d'être femme et démontre ici une volonté de contrôle sur les femmes.

Quant à la parité, il me semble que "les femmes transexuelles"* ont une idée assez précise de ce que peut être les injonctions familiales, sociales, politiques et économiques, ce que veut dire être une femme dans une société qui prétend vous l'empêcher avec tous les sévices, brimades, insultes, rejets, violences physiques et psychologiques, leurs meurtres, les confiscations de leurs biens et de leurs droits qu'elles ont du subir, par des hommes mais aussi des femmes, et ce jusque dans les associations "féministes". Et elles le subissent encore, dès le plus jeune âge, dès le berceau avec une couleur, dès qu'elles sont en age de marcher, dans les écoles, dans la rue et souvent même dans leurs familles, sans quoi cette chronique serait parfaitement inutile.

-"être femme c'est avoir les organes génitaux féminins fonctionnelles avec tout ce que ça comporte d'aléas"

ma réponse : "les femmes transexuelles"* n'ont pas plus choisi les organes génitaux qu'elles portent. On leur a imposé cet organe. On leur a imposé une identité, une éducation, un uniforme vestimentaire et un comportement à partir de la seule observation d'un organe, sans tenir compte des aspects médicaux invisible à l'oeil nu, basée uniquement sur des croyances populaires erronées et sans leur consentement. Cette réflexion revient à déconsidérer et exclure les femmes qui ont une malformation ou ont du subir une opération des organes génitaux de manière volontaire ou non, voir les femmes qui décident de ne pas enfanter ou d'avorter. C'est exclure toutes les femmes qui ne seraient pas fonctionnelles, jeunes et moins jeunes, handicapées physiques ou/et mentales, etc...

C'est l'idéologie de la femme fonctionnelle, jeune et fécondable, qui rappelle les discours suprémacistes d'une femme devant être fonctionnelle pour quelqu'un, devant servir à quelque chose. La femme est fonctionnelle pour la reproduction et accessoirement pour le ménage apparemment selon ces féministes radicales. C'est considérer les femmes comme uniquement des supports à la gestation pour des mâles en recherche de descendance, ce qui n'est pas si éloigné des revendications prônées par les extrêmes droites lors des réunions d'évangélisation.

-"être femme n'est pas un désir mais un état de fait alors que les femmes transexuelles sont une minorité réclamant une réponse à leur désir."

ma réponse : - "les femmes transexuelles"* ne sont pas dans le désir mais dans la nécessité. C'est une question de vie ou de mort. ceux sont des femmes qui doivent se libérer de l'injonction obligatoire à être des hommes faites par les communautarismes doctrinaires, sous prétexte que des hommes et des femmes ont vu un organe auxquels ils prêtent des pouvoirs religieux. Elles se retrouvent devant le fait accompli par d'autres. Cette réflexion démontre que votre argumentation est basée sur des aprioris populaires, sectaires et magiques. Elle est infondée, sans argument scientifique et une méconnaissance abyssale des réalités des "femmes transexuelles"*. Qui plus est elle semble indiquée que vous niez la possibilité aux femmes de désirer pour et par elles-mêmes, et sous entend qu'elles ont besoin de guides, féminins ou masculins, qui contrôlent ce qu'elles pourraient désirer.

ma conclusion se veut être un conseil et une mise en garde du piège tendu par les Terfs (Transexual exclusionary radical feminist) :

Je ne peux que noter les injonctions autoritaires de ces femmes radicales qui prétendent imposer à tous et à toutes ce qu'ils doivent être et comment ils doivent l'être, à partir de sophismes politiques et de croyances magiques. Prétendre que les femmes transgenres sont là pour violenter les femmes cis et leurs enfants parce qu'elles sont nées avec un pénis et qu'on leur a imposé une éducation masculine, est de l'incitation à la haine et à la discrimination. Leurs interdire les espaces féminins pour ses mêmes sophismes est de la ségrégation et une mise en danger des femmes transgenres. Les femmes blanches nazies ont utilisé le même artifice de prétendues agressions pour culpabiliser et déshumaniser une minorité de femmes. Au USA et en Angleterre, certaines femmes blanches protestantes proche de la droite ultra avaient elles-même accusées des femmes noires de ces mêmes prétendues agressions dans les toilettes.

Affaiblir le féminisme


Si il est temps de se libérer des injonctions des uns ce n'est pas pour obéir aux injonctions d'autres. La volonté de ces radicales féministes est suffisamment claire : Puisqu'elles ont défini ce qui est du féminin ou pas, elles seules sont en droit de porter le discours féministe. Elles seules valident la féminité et les entrées des espaces féminins. D'ailleurs ces féministes sont réputées pour rejeter avec violence toute personne, homme et femme, qui n'adhère pas à leurs injonctions, ce qui démontre leur totalitarisme humain et leur véritable nature politique. Le véritable rôle des Terfs est de discréditer les mouvements féministes réels, tels que les radicales féministes, et de rendre leur parole inintelligible en les saupoudrant de haine et appelant à la ségrégation. Ces phénomènes sont déjà constatés dans les manifestations publiques.

On comprend aisément qu'inciter à la division et à la différenciation en opposant les individus permet de revendiquer la place de cheffe du groupe de femmes ainsi égaré. Les extrémistes ont toujours pratiqué de la sorte. Parce qu'il faut une cheffe pour défendre les intérêts du dit groupe qu'il faudra bien entendu rémunérer, remercier, aduler et idolâtrer... De la même façon, il me parait intéressant de relever que la violence et l'argumentation des Terfs n'est pas sans rappeler celui de l'extrême droite machiste du KKK, des pratiques nazies et autres extrémités évangélistes qui valorisent eux aussi la femme fonctionnelle. On ne s'étonne guère alors de la provenance de leurs financements, on est en droit de se demander si  ces mouvements, sous couvert d'être progressif agressif, n'ont pas pour but de renvoyer les femmes sous la robe de bure dans leurs cuisines à gestationner avec leur utérus fonctionnel comme le souhaitent leurs pairs.

leurs capacités de nuisance

Ces Terfs excluantes ne font pas que questionner gentiment le genre. Elles utilisent leurs capacités de nuisance et de malveillance en excluant les femmes transgenres des toilettes publiques mais aussi des vestiaires publics et privés tout comme l'ont fait les femmes nazies avec les femmes juives, en jouant sur la peur d'une prétendue violence ou perversité sexuelle. Les femmes transgenres sont déjà interdites dans certaines boutiques de vêtements féminins et dans certains bars pendant que d'autres sont discriminées à l'emploi par ces mêmes personnes radicalisées, sures de leurs impunités.

En jouant sur l'amalgame avec la pédophilie et le harcèlement, elles ont jetée la suspicion sur les femmes transgenres dans les milieux de l'enfance, alors qu'il n'existe aucun cas juridique pour étayer leurs croyances. Différentes personnes transgenres relatent l'injonction au silence qui leur est faite dans l'espace public par ce groupuscule féministe, et les tentatives d'invisibilisation des personnes trans et de leurs besoins lors de manifestations féministes. Il est rapporté plusieurs attaques verbales répétées dans les universités, obligeant une personne transgenre sur trois à arrêter leurs études supérieures. Cela dépasse le harcèlement ; cela s'appelle du terrorisme. Et le terrorisme est l'outil des extremistes.

Un apartheid Français

Par l'exclusion systématique des espaces publics par ces féministes vindicatives, ces dernières tentent de marginaliser et vulnérabiliser les femmes transgenres, qui plus est quand elles sont d'origine étrangère, multipliant les mises en danger physique, d'offrir des proies au patriarcat et aux proxénètes, aux violences masculines et féminines, de créer les conditions à des féminicides invisibilisées. Tout ceci n'est pas sans rappeler l'époque où il existait des lieux exclusivement réservés aux blancs comme les toilettes ou les écoles. Malheureusement cet apartheid se met en place avec le silence complice des médias et associations, le silence assourdissant de la justice et de toute la classe politique française, si ce n'est européenne.

Mais sachez que les "femmes transexuelles*" n'existent en réalité pas : elles sont des femmes qui n'aspirent généralement qu'à vivre leur vie sereinement, comme les autres. Une femme transgenre est une femme à qui on a imposé depuis la naissance, l'obligation d'être un homme viril, sous peine de représailles et de mort. Elles ont été assignée à résidence dans leur corps physique mais aussi social par des hommes et des femmes acerbes. Ces memes tortionnaires veulent leur imposer de disparaitre. Est ce suffisant comme vécu sexiste ?

Empêcher la socialisation

Et quand elles décident de s'assumer, elles ont le droit aux mêmes agressions sexistes que les autres femmes, sur lesquels peuvent s'ajouter les agressions raciales, homophobes, transphobes, psychophobes, religieuses... Certaines femmes veulent les réduire à la clandestinité dans leur corps, leur identité mais aussi dans l'espace public pour empêcher leur socialisation.  Les Terfs, ces femmes radicales, leur interdisent de comparer avec les autres femmes les intimidations et violences qu'elles reçoivent quand elles sont seules dans la rue, pour empêcher tout rapprochement féministe.

Pour rappel, le terme de transexuelle* a été inventé par des psychiatres en mal de reconnaissance et repris par les médias pour la part fanstasmagorique qui est projetée sur ces femmes. La théorie du genre est l'épouvantail monstrueux qui n'existe que sous les lits des complotistes d'extrême droite. Il pourrait être intéressant que vous rencontriez quelques unes de ces femmes transexuelles* qui pourraient sans doute vous apprendre ce que c'est de se sentir femme, avec tous "ses aléas" dans une société qui prétend vous l'interdire, et y trouver certaines corrélations quant à l'inégalité homme/femme, voir les inégalités femme/femme dont vous vous faites les artisan(e)s...


* le terme "transexuelle" est utilisé ici tels qu'il est utilisé à dessein par les Terfs. J'ai parfaitement conscience des connotations que ce terme revêt ainsi que de l'usage approprié du terme transgenre, même si j'ai une préférence personnelle pour le terme transidentité. Mais les terfs continuent d'utiliser le terme "transexuelle" dans un but discriminant mais aussi vexatoire sur l'identité.