Utilité des connes dans l'occident décadent du XXI siecle

comedie sociale

Il existe un discours absolutiste au sein du féminisme français, tout comme ailleurs d'ailleurs. On y prône l'interdiction religieuse d'énoncer tout défaut féminin quel qu'il soit, à moins d'être accusé de blasphème et d'être excommunié "misogyne arriéré(e) antiféministe détestant les femmes" ou pire, d'anarchiste. Le négationnisme systématique pratiqué par le féminisme inquisitoire fait le jeu du patriarcat qu'il prétend dénoncer.

(Dé) sangtuariser le féminin

Ce discours qui interdit d'évoquer le moindre défaut féminin oblige la Femme, c'est à dire chacune des femmes, à être sans défaut, à atteindre et à se maintenir à un niveau de qualités inatteignables, à se faire une concurrence impitoyable dans l'ascension d'objectifs qualitatifs d'où elles chutent, pour se vautrer de retour dans la fange du pseudo féminisme maternel de "la vierge et son enfant".

Pour échapper à ce paradoxe féminin, elles n'ont pas d'autres choix que de se conformer à l'image d'une femme exempte du moindre défaut, dessinée exclusivement par le féminisme politique, ce puritanisme radical, s'inspirant de la philosophie de Friedrich Nietzsche : "une femme saine dans un corps sain". Les disciples d'un certain Sigmund en feront d'ailleurs une relecture médicale "un corps saint dans une femme saine", que le féminisme patriarcal débauche dans les médias sociaux en injonction paradoxale : "une femme chienne dans un corps saint". Enfin le capitalisme ovairdosé s'en empare pour nous vendre le nude modèle de la Golden Women Retriever et ses produits dérivés.  Sous prétexte de rétablir le féminin sacré, le féminisme interdit à la Femme d’être aussi conne que l'homme.

Tout comme la vierge ne peut être sanctifiée sans être sacrifiée, pour que le féminin soit sacré, le féminisme doit sacrifier la femme, en faire une martyre christique, pour sanctuariser son nom, et vous vendre des tee-shirt à son image pailletée ou des "madones plastifiées" avec de la sueur de féministes dedans. Les radicalités s'y vaginisent totalement, en hurlant l'icôn(n)e polymérisée à bout de bras : "Buvez, ceci est mon sang...".

Pourtant lors d'expériences relationnelles humaines, les observations d'un panel homogène d'hommes et de femmes à travers l'Histoire démontrent la véracité de la théorie : bien avant ce synchro-sain féminisme, sont descendues du singe des femmes d'une part, dont certaines infréquentables d'autre part, tout autant qu'il y a des cons de voisinage descendus de l'arbre... Le genre de l'observateur étant mathématiquement négligeable, semble t'il, on pourrait l'énoncer autrement : sans conne, comment les cons peuvent ils se multiplier ????...

De la poule (aux cons)

La conne est donc la preuve que le con existe. Quant aux cons féminins, ils sont la preuve que celui ou celle qui les observe existe aussi. Le danger ici c'est la généralisation globale qui induit des amalgames insultants, car l'observateur entend bien se différencier du sujet qu'il observe. La généralisation automatique tend à remplacer l'humain par une pure race de cons, alors que l'abus d'une dégénéralisation générale crée in facto une race pure de cons... Les deux conduisent donc à un nihilisme génocidaire du féminisme, qui tend à prouver l'intérêt de la vie pour la diversité, impliquant que la conne est tout aussi utile et nécessaire que le con ou même la poule, sans quoi nous ne pourrions nous en différencier, de la conne comme de la poule.

Donc, n'en déplaise aux féministes politiciennes, mais même si nous ne sommes pas tous comme ça, il existe bien des femmes chiantes, des connes, des dindes, des violentes, des putes ou des bimbos, etc, etc... tout comme il existe des cons, des chieurs, des crabes, des violents, des putains ou des minets, sans qu'on puisse réellement les quantifier en qualité... Et il y a des jours où nous n'avons pas l'envie de les fréquenter, selon nos humeurs...

D'ailleurs c'est souvent une chieuse qui refuse de côtoyer un con, tout comme la conne refuse de côtoyer le chieur... Mais quand le chieur se prend pour un con il voit le chieur dans le con... Puisque le con n'est visible que dans l'oeil de celui qui l'observe, on peut en conclure que la salope n'apparait que dans le prisme visuel du salop, ce qui n'empêche pas ce dernier d'être dans un(e) con(ne) en plus. En d'autres termes, il faut être un minimum salope pour reconnaitre une salope du premier coup d'oeil.

c'est celui qui dit (qui est)

Puisque la logique féministe veut pénétrer le champ masculin pour s'en sortir, je recommande au masculin d'opter pour une stratégie de conquête virile, d'investir le jardin féminin, abandonné et laissé en friche par les femmes. Je revendique le droit des hommes d’être des pétasses, le droit d'être des salopes, la liberté d’être conne, chieuse ou dinde selon leurs besoins et leurs humeurs, et ce en dehors de toute considération genrée...Ainsi nous nous offrons une voie spirituelle de l'entre-deux : "Soit ce que tu vois en l'autre".

C'est en suivant l'adage "on n'est jamais mieux servi que par soi-même", que l'homme pourra ressentir la salope qui est en lui et en jouir à satiété par une reconnaissance assurée. D'ailleurs, celui qui hurle "Salope" à une femme, entend bien plus faire reconnaitre son statut assumé, que de révéler celui de celle qu'il observe. Que la femme s'insurge en ce terme démontre à quel point elle est conne de tirer toujours la couverture à elle, en pensant bien à tort que ça lui est adressé.

Ce qui est blessant en réalité, c'est que pour offrir cette reconnaissance qu'il réclame à corps et à cri, il nous faut reconnaitre en nous ce qui est de la salope, c'est à dire notre propre définition du mot. Et nous voilà, mesdames, moue boudeuse, reprochant à l'Homme ce qu'il ne sait pas, c'est à dire la connotation négative que les femmes ont des salopes ou des connes, ce qui est con et un peu salaud je vous le concède...

shakespear is bitch, Babe

Enfin, le constat est sans appel : des connes veulent nous interdire d'être conne. Et nous allons nous défendre. Parce que si les connes utilisent le féminisme médiatique pour nous harceler moralement et tenter d'investir l'intelligence, il me parait de bonne guerre que les hommes et femmes intelligentes revendiquent enfin leurs droits à la connerie assumée.

En ce sens, il convient d'admettre que la problématique est mal posée quand elle se définit par la question "une femme peut elle traiter une autre femme de conne ?" revenant à poser la question shakespearienne "to be (a bitch) or not to be ?" niant de fait l'autonomie féminine en tant que "Je" et la replaçant sous la tutelle du "elle" définie par l'observateur, position que les cons affectionnent particulièrement...

En effet, le questionnement devrait se poser en ces mots si l'on veut sincèrement croire à l'intelligence féminine : "si je fais la conne, suis je fréquentable ?"...

Vous avez 4 heures.

 

 

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